La « petite gripette » s’est révélée être une grosse tempête et elle a bousculé nos vies d’une manière qui a pu commencer à sembler permanente. Sa gestion hasardeuse par des gouvernements refusant d’apprendre de leurs erreurs nous a laissé naviguer à vue et pas à pas.
Un des seuls signes qui nous servait de gouvernail était ces marquages omniprésents, qui nous canalisaient, nous guidaient, et théoriquement nous orientaient dans ce brouillard sanitaire.
J’aimais le côté graphiquement élégant de ces marquages, et comment on leur obéit (ou pas).
J’ai voulu conserver une trace de ces pas qui parcouraient ces marques, lesquelles — à côté de lois d’exceptions transformées en nouvelles normalités — furent un des signes les plus forts de cette pandémie.
J’espère que vous aurez plaisir à la promenade (laquelle peut se faire sans masque.)
