Je n’aime pas être pris en photo — même de simples photos d’identité sont inconfortables — le paradoxe étant que mes genres photographiques préférés sont le portrait et la photo de rue.
À faire des photos en extérieur, cependant, il va forcément arriver qu’apparaisse un humain dans le cadre. C’est évidemment ce qui m’est arrivé parfois quand je faisais des photos d’un bâtiment, d’une rue. Et bien souvent, la photo n’en était que meilleure.
J’ai donc commencé à laisser faire le hasard, laissant des personnages surgir dans mes images.
Le mal des villes étant une paradoxale solitude, mes images sont souvent le reflet de celle-ci, et mes personnages des acteurs de presque seuls-en-scène dont j’ignore le scénario. Je vous livre ici quelques uns de ces instantanés où ils ont levé le rideau.
